Les Intergalactiques

Les Intergalactiques

Le Live du festival Les Intergalactiques traitant de la Science-fiction sous toutes ces formes.

Les Intergalactiques

Retrouvez l’équipe de programmation du festival les Intergalactiques en direct tous les dimanches soirs avec une programmation alternant thématique de Science-fiction et culture cinéma.

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Écofictions et mondes post-humains : une écriture de l’interaction

Avec Céline Minard, Corinne Morel Darleux, luvan et Saul Pandelakis.
Animation : Anne Canoville.

Table ronde "Écofictions et mondes post-humains : une écriture de l’interaction" lors de la 10e édition du festival les Intergalactiques le samedi 23 avril 2022.

Le site web du festival :
https://intergalactiques.net

En résonance avec la prise de conscience de l’impact destructeur de l’humanité sur les écosystèmes, nous voyons apparaître, dans le paysage littéraire, de plus en plus de fictions qui semblent prendre à la lettre la fameuse formule de Spinoza : à savoir que l’être humain – son corps, sa conscience, ses productions matérielles et immatérielles – dans la Nature n’est pas “un empire dans un empire”.

Bien entendu, critique et scepticisme envers une vision humano-centrée ne sont pas neuves en science-fiction, il n’y a qu’à penser à ses liens inextricables avec la cybernétique pour s’en convaincre, ou aux oeuvres d’auteur·ice·s comme Ursula K. Le Guin, Brian Aldiss, Clifford D. Simak…

Par son caractère spéculatif, la science-fiction offre précisément la possibilité de désaxer notre point de vue. Une thématique que nous avions abordée lors de la 9é édition des Intergalactiques, La Forme de l’autre.

Au cours de cette table-ronde, nous discuterons des expressions les plus contemporaines de cet aspect du genre, et tenterons justement de les replacer dans cette tradition de la science-fiction écologique.

Des oeuvres comme celles de Vinciane Despret avec Autobiographie d’un poulpe (Actes Sud, 2021), Corinne Morel-Darleux avec Là où le feu et l’ours (Libertalia, 2021), Céline Minard avec Plasmas (Rivages, 2021) mixent les genres, renvoyant à d’autres types de littérature comme l’essai scientifique ou le manifeste d’écologie politique.

Avec elles, il ne s’agit pas non plus d’essentialiser la nature, humaine ou non-humaine : aussi peuvent-elles être mises en rapport avec d’autres univers post-humains, qui procèdent de la robotisation et des intelligences artificielles, comme celui dépeint dans La séquence Aardtman de Saul Pandelakis (Goater, 2021).

En somme, ces fictions sortent du cadre philosophique qui pose l’humain comme un sujet, la nature comme un objet, comme pour mieux saisir d’autres façons de sentir et de comprendre : en repartant de l’interface que constitue le rapport de l’organisme avec son milieu, en explorant des intelligences animales, végétales, symbiotiques, elles ouvrent vers d’autres manières d’écrire, qui dans leur radicalité même, interrogent l’expérience subjective, la limite entre les êtres, le début, la fin… Une écriture du milieu ?

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No Future ! avec Chris Vuklisevic, Patrick K. Dewdney, Michael Roch et Karim Berrouka

Table ronde d'ouverture des 10e Intergalactiques de Lyon le vendredi 22 avril 2022.
Avec Patrick K. Dewdney, Michael Roch, Karim Berrouka et Chris Vuklisevic
Animation : Anne Canoville et Raphaël Colson.

“No future !” : en voilà, un slogan qui semble bien peu compatible avec un festival de science-fiction tourné, par définition, vers l’avenir…

Et pourtant ! Il est bon de rappeler que cette formule emblématique du mouvement punk évoque aussi un esprit de contestation, un mauvais esprit, qui ne saurait se contenter de la réalité telle qu’elle nous est donnée, voire imposée.

Quant à ses accents nihilistes, ne disent-ils pas avant toute chose l’espoir déçu dans le fait qu’un autre monde serait possible, et le refus catégorique de se résigner à un futur tracé par les puissances en place, sur lesquelles nous n’avons aucune prise, ni collectivement ni individuellement ?

Cette table-ronde, en ouverture du cycle qui se déroulera tout le weekend, sera donc consacrée à la dimension subversive de la science-fiction et ses liens avec les contre-cultures, interrogeant au passage la teneur politique de nos imaginaires.

Elle réunit un panel d’auteurs et autrices qui, s’ils ont tou·te·s en commun d’écrire ces imaginaires, ont des univers et des tons très différents : la discussion déroulera donc tous ces thèmes avec elles/eux… Et sera peut-être l’occasion de dévoiler leur côté punk, revendiqué ou non !

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The Batman | le meilleur depuis l'Empire contre-attaque ?

Ce 58e Congrès de futurologie ne pouvait manquer sa rencontre avec le tout dernier film du justicier et détective tout en chauve-souris.

THE BATMAN | Un film de Matt Reeves
2022 / 2h57 / Etats-Unis

Avec Robert Pattinson, Zoë Kravitz, Paul Dano

Deux années à arpenter les rues en tant que Batman et à insuffler la peur chez les criminels ont mené Bruce Wayne au coeur des ténèbres de Gotham City. Avec seulement quelques alliés de confiance parmi le réseau corrompu de fonctionnaires et de personnalités de la ville, le justicier solitaire s’est imposé comme la seule incarnation de la vengeance parmi ses concitoyens. Lorsqu’un tueur s’en prend à l’élite de Gotham par une série de machinations sadiques, une piste d’indices cryptiques envoie le plus grand détective du monde sur une enquête dans la pègre…

Emission du lundi 7 mars 2022 à de 17h à 18h sur les ondes de Radio Canut, et en Podcast sur les Internets ensuite.

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Roland Emmerich | du blockbuster à l'ancienne qui fait pas de mal

Ce 57e Congrès de futurologie fêtera comme il se doit la sortie du dernier né de Roland Emmerich,* Moonfall*.

C’est en restant constant dans ses réalisations que le réalisateur réussit paradoxalement à s’extraire des blockbusters à la mode. Que l’on apprécie ou pas, la générosité reste là.

Roland Emmerich est un réalisateur, producteur et scénariste allemand. En 1977, il part étudier le cinéma à Munich. En 1990, il part vivre aux États-Unis où il rencontre son futur associé, le comédien Dean Devlin, sur le tournage de Moon 44. Sa sœur, Ute Emmerich, a coproduit la quasi-totalité de ses films sous la bannière de son studio de production Centropolis Entertainment.

C’est en 1996 que Roland Emmerich accède à la consécration internationale avec Independence Day, qui narre une invasion extraterrestre sur Terre. Le succès est énorme et marque pour le cinéaste le début d’une carrière placée essentiellement sous le signe du cinéma à grand spectacle.

Emission du lundi 28 février 2022 à de 17h à 18h sur les ondes de Radio Canut, et en Podcast sur les Internets ensuite.