Les Intergalactiques

Connaissez-vous Pulgasari, le seul film de monstre géant type kaiju eiga nord-coréen, commandé par Kim Jong-Il en personne au début des années 80 ?

Nous vous proposons de le découvrir ce mercredi 26 mai sur notre chaine Twitch avec une présentation de Célia, rédactrice en chef de cinemacoreen.fr, et Fabien Mauro pour une discussion post-séance !

PULGASARI, de Chong Gon Jo, Sang-ok Shin
1985 / 95mn / Corée du Nord

Au cours de la période de Goryeo, un roi dirige le pays d’une main de fer et réduit la population paysanne à la misère et à la famine. Un vieux forgeron sculpte une figurine de monstre à l’aide de grains de riz. Quand elle entre en contact avec le sang de la fille du forgeron, la figurine prend vie et se transforme en monstre de métal géant appelé Pulgasari.

Le roi apprend qu’un soulèvement est en cours et compte bien l’écraser. Cependant, Pulgasari combat aux côtés de l’armée de paysans afin de renverser la monarchie.

A propos de Célia de CinémaCoréen.fr :
Rédactrice en chef de cinemacoreen.fr, Celia promeut depuis plus d’une douzaine d’années la diversité du cinéma coréen au travers d’articles, dossiers & interventions en festivals, séminaires, colloques, et auprès de distributeurs & producteurs de cinéma en France.

A propos Fabien Mauro :
En 2013, Fabien Mauro crée avec Jordan Guichaux la web-émission Toku Scope, une exploration du tokusatsu (fictions japonaises à effets spéciaux) à travers ses héros et monstres emblématiques et ponctuée de rencontres avec de nombreux techniciens et comédiens (Kenji Oba, Hiroshi Watari, la distribution de « Bioman », Akira Takarada…).

Egalement collaborateur pour plusieurs revues spécialisées, il écrit pour G-Fan, fanzine américano-canadien de référence dédié à Godzilla et ses congénères. De 2014 à 2017, il anime la rubrique Ciné Asie dans L’Ecran Fantastique.

En 2018, il publie son premier ouvrage, Ishiro Honda : Humanisme Monstre (Editions Rouge Profond), suivi en 2019, du hors-série Mad Movies Classic Godzilla, co-signé avec Julien Sévéon et Alexandre Poncet.

Kaiju, Envahisseurs et Apocalypse est son deuxième ouvrage paru en octobre 2020 chez Aadvark éditions.

Le 35e congrès de futurologie accueillera Will AKA, illustrateur lyonnais et passionné d’animation japonaise, intervenant pour la soirée Satoshi Kon du cinéma le Zola

En effet, ce dimanche 18 juillet, le cinéma Zola nous gâte en nous proposant une soirée consacrée au réalisateur japonais disparu en 2010 avec la diffusion de Paprika (2006), Tokyo Godfathers (2003) et d’un documentaire surprise :

• 18h15 : Satoshi Kon, l’Illusionniste (en présence du réalisateur Pascal-Alex Vincent)
• 20h15 : Tokyo Godfathers (séance présenté par William Aka)
• 22h15 : Paprika (séance présenté par William Aka)

Profitez du Super Billet ! Les trois films de la soirée pour 15€ !
Découvrir et réserver votre soirée

Nous reviendrons donc à la fois sur la carrière de ce dernier mais aussi à la rencontre de notre invité qui nous parlera de son travail et de ses influences.

Emission à écouter en simultanée sur des ondes de Radio Canut et notre chaîne Twitch du lundi 12 juillet à 17h, et en Podcast sur les Internets dès le lendemain.

A propos de Will AKA :

Bercé par le célébrissime Club Dorothé et ses dessins animés japonais, AKA dit être « un gamin de son époque », ayant grandi avec Dragon Ball Z et les premiers mangas.

Influencé par le travail du designer Yoshitaka Amano et plus largement par la culture graphique et illustrée japonaise, AKA choisit de s’exiler deux ans pour s’imprégner du pays qui le fascine tant.

Dans ses compositions, AKA laisse son imaginaire parler et donner vie à un monde onirique, souvent peuplé de figures féminines, des divinités, élégantes et détachées. Autodidacte, il apprécie particulièrement le travail à l’encre pour son rendu vaporeux.

Intuitif, il se lance dans le vide quand il commence une œuvre. Jamais il ne sait où ses premiers traits le mèneront. L’histoire s’impose d’elle-même, naturellement, au fil des pleins et des déliés. Le rendu est à l’image de l’artiste : doux, sensible, mélancolique.

Découvrir son travail :
https://www.instagram.com/willatka/

Que les personnes qui ont vu l’adaptation cinéma de du roman des frères Strougatski : Il est difficile d’être un dieu, lèvent la main. Car si c’est le cas, il est impossible que vous n’ayez été marqué par l’expérience unique de ce film de trois heures qui nous largue dans la boue sans autre possibilité que d’être happé par les images, espérant certainement qu’un syndrome de Stockholm soit notre meilleure perspective.

Cette adaptation, qui prit quarante-neuf ans à voir le jour, permet d’aborder de nombreuses questions sur les processus d’écriture d’un scénario soviétique, les questions de production et l’énergie que mit le cinéaste à réaliser ce qui fut l’œuvre d’une vie.

Une étude qu’a mené Eugénie Zvonkine parue aux éditions L’Harmattan en 2019 : Il est difficile d’être un Dieu, d’Arkadi et Boris Strougatski et Alexeï Guerman : Le scénario interdit, avec qui nous nous ferons une joie déchanger sur le sujet.

Une discussion en compagnie de Alexei, titulaire d’un master de science politique et journaliste ; Anne Canoville et Julien De La Jal, de l’équipe de programmation du festival.

A propos d’Eugénie Zvonkine :

Eugénie Zvonkine est enseignant-chercheur en Études cinématographiques à l’Université Paris 8. Elle est l’auteur de nombreux articles sur le cinéma soviétique et postsoviétique.

Elle a par ailleurs dirigé l’ouvrage collectif Cinéma russe contemporain, (r)évolutions (Lille, Septentrion, 2017) et co-dirigé, avec Birgit Beumers, Ruptures and Continuities in Soviet/Russian Cinema, Styles, characters and genres before and after the collapse of the USSR (Londres, Routledge, 2018).

Et le livre qui nous intéresse ici : Il est difficile d’être un Dieu, d’Arkadi et Boris Strougatski et Alexeï Guerman : Le scénario interdit.

Le 34e Congrès de futurologie fera une courte pause dans les discussions pour profiter de ce jour de Fête de la Musique.

Au programme : une sélection des meilleurs morceaux musicaux symphoniques tirés du cinéma de Science-fiction. Une sélection rapidement commentée en direct, mais beaucoup à écouter !

Une émission en simultanée sur des ondes de Radio Canut et notre chaîne Twitch du lundi 21 juin à 17h, et en Podcast sur les Internets dès le lendemain.

Le 33e congrès de futurologie sera consacré à l’art ancestral du jeu vidéo avec une création détonante de lyonnais débridés.

*Fruit des circonstances de la pandémie qu’il met en scène en aspergeant le tout d’une bonne dose de science-fiction, The World After tient de l’OVNI vidéoludique.

En 2021, signer un point’n click intégralement en Full Motion Video renvoie forcément à des modèles et références d’un autre temps, que les jeunes fondateurs du studio lyonnais Burning Sunset connaissent sur le bout des doigts.

Rencontre avec trois fondus de cinéma et de jeu vidéo qui nous dévoilent les coulisses d’un projet un peu fou réunissant leurs deux passions.*

Intro honteusement volée à Gamekult. L’article complet à découvrir par ici.

A propos de The World After :

Situé durant un confinement en France, The World After est un jeu d’aventure en point & click FMV qui raconte l’histoire d’un homme qui cherche à découvrir la vérité derrière ses horribles cauchemars et derrière le mystère du village dans lequel il vit.

Découvrir le jeu sur Steam.